Les Première G7 participent au festival Effractions !

Les Première G7 participent au festival Effractions !

Les élèves de Première G7, emmenés par Monsieur Reinert, leur professeur de lettres, participent au festival de littérature contemporaine  Effractions, organisé par la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou. Le festival Effractions entend « explore[r] les liens entre littérature et réel » en promouvant une « littérature qui confronte et interpelle »  sur des questions de société. A l’issue d’une semaine de rencontres avec les écrivain.e.s qui font l’actualité, un prix récompense l’œuvre dont le tissage entre travail littéraire et réalité contemporaine  a paru le plus abouti. Manon, élève de 1G7 qui fera partie du jury, a dû lire les cinq œuvres en lice pour le prix Effractions 2021 ; elle nous en propose ici une présentation concise et précieuse pour nous guider dans la découverte des textes !

Célia LEVI, La Tannerie, Tristram, 2020

C’est dans cette nouvelle institution culturelle appelée la Tannerie en raison de son passé immense, changeant et labyrinthique, que Jeanne a trouvé un emploi. Fraîchement arrivée, elle va se chercher par les autres, des guides comme Julien ou Marianne. Mais au final, qu’espère-t-elle trouver dans ce Paris tourbillonnant parmi les fêtes, les manifestations, le mouvement Nuit debout ? Qu’est-ce qui les hypnotise tous et les attache à la Tannerie, à ce grand centre qui retient les regards captifs ?

Thomas FLAHAUT, Les nuits d’été, l’Olivier, 2020 est le LAUREAT DU PRIX « EFFRACTIONS » 2021 !

Ces nuits d’été, ce sont ces nuits où les rêves sont remplacés par le bruit des machines, le sommeil par la répétition du même geste pendant des heures. C’est ce que partagent Mehdi et Thomas, jeunes ouvriers frontaliers. A travers les relations qui lient Thomas, Louise et Mehdi, l’auteur livre un roman intime, rempli d’émotions, de rêves et de désillusions, à mi-chemin entre la France et la Suisse, à cheval entre la nuit et le jour.

 

Camille AMMOUN, Octobre Liban, Inculte, 2020.

L’auteur, tout au long de son parcours d’une rue de Beyrouth nous fait voyager à travers les places, les lieux, les dates importantes de l’Etat du Grand Liban. C’est l’histoire d’une guerre civile qui a divisé tout Beyrouth, d’une révolution contre un gouvernement oligarque étouffant, du moment où l’espoir s’est figé, arrêté par la peur. Jusqu’à cette date qui semble être la conclusion d’une longue agonie : le 4 août 2020.

GAUZ, Black Manoo, Nouvel Attila, 2020.

Années 90, Paris : le quartier de Belleville voit débarquer un nouvel arrivant déboussolé, Black Manoo, junkie abidjnais qui a dû frauder pour pouvoir tenter sa chance en France. Nouveau pays, nouvelles tactiques qu’un immigré doit connaître et de nouveaux liens à tisser, chacun revêtant une importance particulière. En nous faisant suivre les chemins d’émigré.e.s dans l’ombre de Belleville, l’auteur transmet aussi une critique sociale, par la voix de son personnage, qui résonne dans l’histoire et en nous. A lire !

 

 

Lucie TAÏEB, Freshkills, La contre allée, 2020

29000 tonnes de déchets par jour submergeaient l’île de Staten Island. 29000 tonnes produites par nous, notre société, nos habitudes. Lucie Taïeb nous emmène sur ce site devenu un grand parc florissant et à travers ses recherches et l’histoire de l’île, l’autrice pointe du doigt des comportements de notre société volontairement aveugle. Un récit intéressant porté par une plume en même temps fluide et instructive, sur un sujet

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